Article Ouest France à propos du concours 3D des 5 et 6 octobre 2019

Le journal Ouest France nous a écrit un bel article afin de mettre en avant le concours des 5 et 6 octobre 2019. Il est retrouvable ici : https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/la-garnache-85710/un-animal-c-est-plus-vivant-qu-une-cible-ronde-6552140


La Garnache. Championnats de tir à l’arc 3D : « Un animal, c’est plus vivant qu’une cible ronde »

Ce week-end, à La Garnache, ont lieu les championnats de Vendée de tir à l’arc 3D. Les archers tirent sur des animaux... en mousse, tels que l’espadon, le faisan, ou l’ours blanc.

La tenue médiévale est portée par certains archers. | OUEST-FRANCE

À La Garnache, ce week-end, ce sont les championnats de Vendée de tir à l’arc 3D. Sur le plateau de la base des loisirs de l’Equaizière, de nombreux archers vendéens s’affrontent au bord du lac. Le principe du tir à l’arc 3D est simple : les archers doivent tirer sur des animaux en mousse, sur lesquels une cible est dessinée.
Trois distances sont proposées aux tireurs, qui ne connaissent pas la localisation de la cible sur la bête. À l’aide d’une jumelle, ils peuvent, de la distance de leur tir, regarder l’animal pour y trouver la cible. Organisés par le club de tir à l’arc Le Ragnarok des Loups, les championnats vont voir près d’une cinquantaine d’archers pendant le week-end. Gaël Raballand, organisateur, explique :

"On a un licencié qui passe les concours pour être arbitre 3D, donc c’était pour nous une manière de l’accompagner. Ça fait trois ans qu’il n’y a pas eu de concours de ce genre en Vendée."

Innover et faire connaître la discipline

Le tir à l’arc "classique" étant plus connu, l’idée pour le club est également d’innover :

"C’est une discipline méconnue, et qui mérite de l’être car elle est très large. On peut choisir entre cinq arcs différents, à la distance que l’on souhaite, et le fait de tirer sur un animal, c’est plus vivant qu’une cible ronde anglaise", détaille Gaël Raballand.

Les archers se baladent en autonomie sur les 24 cibles du parcours :

"Ils sont par peloton, et ils s’arbitrent eux-mêmes. Ils comptent leurs points, et ceux des autres membres du peloton, pour qu’il n’y ait pas de triche. Mais dans notre sport, c’est très rare" , sourit l’organisateur.

Sur le pas de tir, les archers sont très détendus. Tout le parcours a été signalisé pour que le concours se passe du mieux possible. Chloé, la fille de l’organisateur, ne participe d’habitude pas aux différents concours :

"Celui-ci, elle apprécie, car c’est plus naturel, les bêtes sont posées dans leur milieu naturel" , avoue son père.

Une deuxième édition déjà prévue

Au programme, espadon au bord de l’eau, faisan caché entre deux arbres, ou ours blanc, entre autres. À côté, pour rester dans le thème, les organisateurs ont installé un camp médiéval, avec jeux d’époque, robes médiévales, et habitat :

"L’idée est d’attirer du monde pour faire connaître la discipline. Et à travers la restauration, les jeux, les tenues de chevaliers qui sont exposées, on espère faire venir des spectateurs."

Cette première édition sera suivie d’une seconde, l’année prochaine :

"On va voir ce que ça donne à la fin, mais on est déjà sûrs d’en refaire un l’année prochaine. On verra pour s’aligner avec le calendrier breton par exemple, car ils ont aussi un gros concours ce week-end, ce qui les empêche de participer au nôtre."